À 18h, à la Festspielhaus :

BERLINER PHILHARMONIKER | KIRILL PETRENKO

Orchestre Philharmonique de Berlin

Kirill Petrenko : Direction musicale

Katharina Konradi : Soprano

Beth Taylor : Alto

Sebastian Kohlhepp : Ténor

Tareq Nazmi : Basse

Programme :

– L. V. Beethoven : Symphonie n°9 en ré mineur, op.125

Dès leur fondation en 1883, les Berliner Philharmoniker ont inscrit la 9^e symphonie de Beethoven à leur programme. Invitée régulière en Forêt Noire, la formation berlinoise la joue dès le règne d’Han von Bülow à Baden-Baden, bientôt suivi des interprétations de Wilhelm Furtwangler, Herbert von Karajan et Claudio Abbado. Héritier de cette prestigieuse tradition, Kirill Petrenko en offre ce soir sa propre lecture. À l’occasion de son entrée en fonction en août 2019, Kirill Petrenko déclarait : « Il n’y a qu’une œuvre avec laquelle je peux commencer mon activité ici à Berlin : la Neuvième de Beethoven ». Et c’est avec l’Hymne à la Joie qu’il se présente aujourd’hui à Baden-Baden.

À 18h, à la Festspielhaus :

BERLINER PHILHARMONIKER | KLAUS MÄKELÄ | LEIF OVE ANDSNES

Orchestre Philharmonique de Berlin

Klaus Mäkelä : Direction musicale

Leif Ove Andsnes : Piano

Programme :

– R. Strauss, Une symphonie alpestre, op.64

– S. Rachmaninov, Concerto pour piano n°3 en
ré mineur, op.30

Jusqu’où ira-t-il ? On connaît bien à Paris le prodigieux chef Klaus Mäkelä. L’actuel directeur musical de l’Orchestre de Paris régale le public de la Philharmonie avec ses interprétations enflammées. Mais d’autres cieux l’appellent déjà : à partir de 2027, il sera le patron du prestigieux Concertgebouw d’Amsterdam et l’on vient d’apprendre qu’il sera également le chef du mythique Orchestre de Chicago. Pour ce festival de Pâques 2025 exceptionnel, le musicien finlandais fait ses débuts à Baden-Baden avec le Philharmonique de Berlin dans un programme spectaculaire. Outre l’impressionnante Symphonie Alpestre de Strauss, il s’associe au merveilleux pianiste norvégien Leif Ove Andsnes pour un Concerto pour piano n°3 de Rachmaninov empreint de grâce et de poésie.

À 18h, à la Festspielhaus :

MADAME BUTTERFLY, de G. Puccini

Orchestre Philharmonique de Berlin

Kirill Petrenko : Direction musicale

David Livermore : Mise en scène

Eleonora Buratto : Madame Butterfly (Cio-Cio-San)

Jonathan Tetelman : Benjamin Franklin Pinkerton

Teresa Iervolino : Suzuki

Tassis Christoyannis : Sharpless

Didier Pieri : Goro

Aksel Daveyan : Le prince Yamadori

Puccini tomba littéralement amoureux de l’histoire de cette jeune Japonaise de quinze ans, victime d’un mariage de pacotille avec un lieutenant américain, au point d’étudier avec enthousiasme les coutumes comme la langue du Pays du Soleil Levant. La création intervint le 17 février 1904 à La Scala de Milan : retentissant échec, l’opéra étant immédiatement retiré de l’affiche, avant un remaniement drastique opéré par le compositeur lui-même, qui sera donné un an plus tard, à Brescia. Le monde découvrit alors un sommet implacable de tension dramatique, un opéra bouleversant qui allait devenir l’un des piliers les plus populaires de tout le répertoire lyrique. Pour cette nouvelle production confiée à Davide Livermore (l’un des très grands noms de la mise en scène actuelle), on pourra compter sur les forces extraordinaires du Philharmonique de Berlin dirigé par Kirill Petrenko (qui avant de prendre son poste à Berlin, était le merveilleux chef de l’Opéra de Bavière). Depuis sa prise de rôle au Metropolitan de New York en 2022, l’italienne Eleonora Buratto s’affirme comme l’une des très grande Butterfly de notre époque.