À 19h, au Nationaltheater :
RIGOLETTO, de G. Verdi
Orchestre et choeur de la Bayerische Staatsoper
Maurizio Benini : Direction musicale
Barbara Wysocka : Mise en scène
Igor Golovatenko : Rigoletto
Serena Sáenz : Gilda
Riccardo Fassi : Sparafucile
Elmina Hasan : Maddalena
Natalie Lewis : Giovanna
Martin Snell : Le comte de Monterone
Thomas Mole : Le chevalier Marullo
Granit Musliu : Matteo Borsa
Roman Chabaranok : Le comte Ceprano
Nontobeko Bhengu : La comtesse Ceprano
Daniel Vening : Un huissier
Lucy Altus : Le page du duc
Opéra de la maturité, Rigoletto est le premier volet d’une trilogie dite « populaire » que Giuseppe Verdi poursuivra avec Le Trouvère et La Traviata. Qui ne connaît le fameux air du Duc de Mantoue « La donna è mobile » ? L’amateur d’art lyrique ajoutera à ce « tube » incontournable le célèbre quatuor du dernier acte « Bella figlia dell’amore », magistral exemple de polyphonie qui concilie réussite musicale et dramatique. Adaptation d’une pièce de Victor Hugo (Le Roi s’amuse), Rigoletto présente des personnages inoubliables, tel le héros principal, bouffon bossu, qui, en voulant sauver sa fille, la précipite dans la mort. Il y a du Shakespeare dans cette histoire qui mêle le grotesque et le pathétique, avec une virtuosité telle qu’elle annonce le dernier opéra de Verdi, Falstaff.
Pour cette nouvelle production, l’Opéra de Munich a fait appel à la metteuse en scène polonaise Barbara Wysocka, déjà autrice d’une remarquable Lucia di Lammermoor en ces mêmes lieux. Dans la fosse, Maurizio Benini est l’un des spécialistes les plus réputés du répertoire italien, mais tous les yeux se dirigent bien sûr vers l’étincelante distribution. Dans les rôles principaux, Igor Golovatenko et Nadine Sierra forment un couple verdien d’exception, embrasant les passions, bouleversant les coeurs.