Salzbourg
Festival d'été - Complet
Du 26 juillet au 30 juillet 2024
Type de séjour

Fugues musicales

Prix

Sur demande

    Du au

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    Spectacle optionnel

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    À Salzbourg, la beauté est partout. La patrie de Mozart et Karajan, blottie dans un cadre enchanteur, est une merveilleuse ville baroque. Le soir venu, la forteresse de Hohensalzburg se dévoile comme une demeure de conte de fées… Depuis ses remparts, on admire la forêt de dômes et clochers colorés édifiés par les Princes Archevêques au cours des siècles. On pourra visiter leur cabinet de curiosités dans la Residenz, un trésor caché au public durant plus de deux cents ans.

     

    Il règne une douceur de vivre et une atmosphère de découverte uniques dans les rues de la cité en période de Festival. Chaque été, depuis 1920, Salzbourg réunit le gotha du milieu musical, faisant de la manifestation autrichienne, l’événement lyrique et symphonique le plus couru de la planète. Le programme que nous proposons est d’une formidable diversité : une sublime version de concert du Capriccio de Strauss, emmenée par le Philharmonique de Vienne, se conjugue avec une production très attendue du Don Giovanni de Mozart par le génial metteur en scène Romeo Castellucci, entourées d’une pièce de théâtre (Jedermann), d’un concert symphonique (Brahms et Mendelssohn par Blomstedt) et d’une superbe soirée baroque (Léa Desandre avec l’Ensemble Jupiter).

    Entre enfer et paradis
    Le programme
    Capriccio, de R. Strauss
    26 juillet 2024
    Jedermann, de H. von Hofmannsthal
    27 juillet 2024
    Récital Igor Levit
    27 juillet 2024
    Orchestre Philharmonique de Vienne / H. Blomstedt
    28 juillet 2024
    Don Giovanni, de W.A. Mozart
    28 juillet 2024
    Canto Lirico / L. Desandre / Ensemble Jupiter
    29 juillet 2024
    VENDREDI 26 JUILLET 2024 – SALZBOURG

    À 19h, au Grosses Festspielhaus :

     

    CAPRICCIO, de R. Strauss

     

    Orchestre Philharmonique de Vienne

    Christian Thielemann : Direction musicale

     

    Elsa Dreisig : La Comtesse

    Bo Skovhus : Le Comte, son frère

    Sebastian Kohlhepp : Flamand, un musicien

    Konstantin Krimmel : Olivier, un poète

    Mika Kares : La Roche, le directeur du théâtre

    Ève-Maud Hubeaux : Clairon, une actrice

    Jörg Schneider : Monsieur Taupe

    Regula Mühlemann : Une chanteuse italienne

    Josh Lovell : Un ténor italien

    Torben Jürgens : Le majordome

     

    Capriccio est le dernier opéra de Richard Strauss. S’inspirant d’une idée de Stefan Zweig, l’ouvrage s’intéresse au cœur de même de l’opéra : la relation entre les mots et la musique. L’action se déroule à Paris vers 1775 et brosse la rivalité entre le poète Olivier et le musicien Flamand, qui courtisent tous deux la Comtesse Madeleine. Strauss lui-même considérait Capriccio comme son testament, et le monologue final de la Comtesse comme « la meilleure conclusion à son œuvre théâtrale ». Ce chef d’œuvre lyrique est donné ici en version de concert par la sublime Philharmonique de Vienne dirigé par Christian Thielemann. Dans la distribution, on repère bien sûr l’immense Comtesse de la franco-danoise Elsa Dreisig, digne héritière des plus grandes titulaires du rôle.



    SAMEDI 27 JUILLET 2024 – SALZBOURG

    À 17h, sur la Domplatz (place de la Cathédrale) :

     

    JEDERMANN, de H. von Hofmannsthal

     

    Robert Carsen : Mise en scène

    Dominik Dos-Reis : La Mort

    Philipp Hochmair : Jedermann

    Christoph Luser : Le Bon Compagnon/Le Diable

    Kathleen Morgeneyer : Un voisin pauvre/Les Bienfaits

    Nicole Beutler : La femme du créancier

    Deleila Piasko : Paramour

    Christoph Krutzler : Gros Cousin

    Daniel Lommatzsch : Cousin Mince

    Kristof Van Boven : Mammon

    Julia Windischbauer: La Foi

    Andrea Jonasson : La mère de Jedermann

    Joseph Lorenz : Un créancier

     

    Saviez-vous que le 22 août 1920, le Festival de Salzbourg s’ouvrait par Jedermann d’Hugo von Hofmannsthal ? Depuis, la manifestation autrichienne présente régulièrement cette magnifique pièce de théâtre, sublime réflexion sur la vie et la mort. Pour la présente édition, le Festival a fait appel à l’un des magiciens de l’opéra contemporain : Robert Carsen. Le metteur en scène canadien a montré par le passé quel immense interprète de Richard Strauss il était (ses Chevalier à la rose et Femme sans ombre, d’après un livret d’Hofmannsthal, sont des références) et cet évènement théâtral portera toute la délicieuse quintessence de la Vienne du début du 20e siècle.

     

     

    À 21h, au Grosses Festspielhaus :

     

    RÉCITAL IGOR LEVIT

     

    Igor Levit : Piano

    – J.S. Bach : Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur, BWV 903

    – J. Brahms : Six pièces pour piano, op. 118

    – L. van Beethoven : Symphonie n°7 en la majeur, op. 92, version pour piano de F. Liszt

     

    Igor Levit est un pianiste majeur de notre époque. S’il est relativement méconnu en France, le pianiste germano-russe est une vedette absolue dans les pays germanophones. Artiste engagé, il provoque les débats et s’inscrit pleinement dans notre société moderne. Mais le musicien est avant tout un pianiste exceptionnel au toucher éloquent. Après avoir donné l’intégrale des sonates de Beethoven, Levit revient au Festival de Salzbourg avec un programme à sa mesure. Outre Bach et Brahms, ses compositeurs de prédilection, le programme de son récital offre l’irrésistible Symphonie n°7 de Beethoven, tourbillon de rythmes et de danses magnifié par la transcription réalisée par Franz Liszt.

     

    DIMANCHE 28 JUILLET 2024 – SALZBOURG

    À 11h, au Grosses Festspielhaus :

    ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE VIENNE / H. BLOMSTEDT

     

    Orchestre Philharmonique de Vienne

    Herbert Blomstedt               Direction musicale

    Chœur des Singverein de Vienne

    Johannes Prinz : Chef de chœur

    Christina Landshamer : Soprano

    Elsa Benoit : Soprano

    Tilman Lichdi : Ténor

     

    – J. Brahms : Schicksalslied (Chant du destin) pour chœur et orchestre, op. 54

    – F. Mendelssohn : Lobgesang (Chant de Louange), op. 52 – une symphonie-cantate sur des versets de
    la Sainte Bible

     

    Au 19e siècle, les compositions chorales avec accompagnement orchestral jouissaient, tant auprès du public que des musiciens allemands, d’une position essentielle. Trois ans après Un Requiem allemand, Brahms s’attèle à mettre en musique un extrait du roman Hyperion de Friedrich Hölderlin. Par sa portée philosophique et sa gravité, certains commentateurs ont comparé ce Chant du destin op.54 (Schicksalslied en allemand) à un mini-Requiem. Mendelssohn n’a que trente-et-un ans quand il présente sa Deuxième Symphonie, à Leipzig. Baptisée la Lobgesang (Chant de Louange), l’œuvre évoque irrésistiblement l’Hymne à la Joie de Beethoven. À la tête du Philharmonique de Vienne, le légendaire Herbert Blomstedt dirige ce jalon majeur de la symphonie chorale, situé entre Beethoven et Mahler.

     

     

    À 18h, au Grosses Festspielhaus :

     

    DON GIOVANNI, de W.A. Mozart

     

    Orchestre Utopia

    Teodor Currentzis : Direction musicale

    Romeo Castellucci : Mise en scène

     

    Davide Luciano : Don Giovanni

    Dmitry Ulyanov : Le Commandeur

    Nadezhda Pavlova : Donna Anna

    Julian Prégardien : Don Ottavio

    Federica Lombardi : Donna Elvira

    Kyle Ketelsen : Leporello

    Ruben Drole : Masetto

    Anna El-Khashem : Zerlina

     

    Dans la mise en scène de Castellucci, une église dépouillée et désacralisée devient l’espace de Don Giovanni. Avec le génial metteur en scène, Don Juan devient celui qui veut tout détruire, un enfant qui exprime sa frustration de ne pas pouvoir obtenir l’objet de son désir. Chez Castellucci, Mozart s’avère un opiniâtre compositeur féministe. Aveuglé par son narcissisme, Don Giovanni est en effet incapable de percevoir les femmes comme des individus uniques. Pour l’acte II, Castellucci a invité un grand nombre de femmes vivant à Salzbourg à occuper la scène du Grosses Festspielhaus. Si on ajoute une distribution d’exception et la direction de Teodor Currentzis, on obtient un Don Giovanni d’aujourd’hui, pour les temps de demain.

    LUNDI 29 JUILLET 2024 – SALZBOURG

    À 19h30, à la Haus für Mozart :

     

    CANTO LIRICO / L. DESANDRE / ENSEMBLE JUPITER

     

    Ensemble Jupiter

    Thomas Dunford : Direction musicale

     

    Thomas Dunford : Luth

    Léa Desandre : Mezzo-soprano

     

    – J. Dowland :

    Extraits de The First Booke of Songes or Ayres Come againe, sweet love doth now invite (XVII); Go crystall teares (VIII); Now, o now, I needs must part (VI); Can she excuse my wrongs (V); Frogg Galliard;

    Extraits de Lachrimæ, or Seaven Teares, Lachrimæ antiquæ (I);  The Earle of Essex Galiard (XII); Semper Dowland semper dolens (VIII), The King of Denmark’s Galiard (XI);

    Extraits de The Second Booke of Songes or Ayres; Sorrow, stay FII/12; Flow my teares

     

    – H. Purcell :

    Extraits du semi-opéra The Fairy Queen (La reine des fées) Z 629; Air ‘If love’s a sweet passion’; Chaconne; Air ‘O let me weep’; Air ‘Now the night is chas’d away’, ‘Strike the viol’ d’Orpheus Britannicus I Z 323,5; O solitude, my sweetest choice Z 406; Now that the sun hath veiled his light — An evening hymn Z 193;

    Extrait de l’opéra Dido and Aeneas Z 626, Ouverture, Air ‘Ah Belinda’, Echo dance of the furies, Air ‘Thanks to these lonesome vales’, The witches’ dance, Air ‘When I am laid in earth’

     

    Impétuosité, vitalité et virtuosité caractérisent les concerts de l’Ensemble Jupiter. Sous la houlette de son fondateur, le luthiste Thomas Dunford, l’ensemble s’est forgé une réputation des plus flatteuses dans le concert des formations baroques. Ce succès grandissant triomphe par ce programme donné au prestigieux Festival de Salzbourg. Interprète indissociable de l’Ensemble Jupiter, la mezzo Léa Desandre s’impose non seulement comme l’une des jeunes chanteuses françaises les plus réclamées sur la scène internationale, mais également comme l’interprétation d’élection du répertoire baroque le plus lyrique, comme en témoignera avec éclat ce récital dédié à la passion amoureuse des 17e et 18e siècles.

    Votre hébergement
    GOLDENER HIRSCH *****

    Face au Palais des festivals, le Goldener Hirsch, cher aux mélomanes, a vu naître Mozart presque au pas de sa porte… Confortable et chaleureux, il est l’institution salzbourgeoise par excellence.

    SACHER *****SUP.

    Sur les rives de la Salzach, face au panorama grandiose de la vieille ville, de la Forteresse et des Alpes, le Sacher est un hôtel de grande tradition, à l’élégance et au service irréprochables.

    Renseignements sur ce voyage
    En charge de la destination
    Pauline Heckly
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