Envol dans la soirée à destination d’Ourguentch sur vol régulier (vol de nuit).

Vol recommandé :
Vol de nuit direct au départ de Paris Charles de Gaulle le 3 avril 2026 en fin de journée (Uzbekistan Airways)
Arrivée à l’aéroport de Ourguentch le 4 avril 2026 tôt le matin
Durée : 8h30 (vol direct)

Arrivée à Ourguentch en début de matinée et départ pour Khiva.

Petit-déjeuner et temps de repos à votre hôtel.

Vers 11 h, la ville s’éveille doucement à notre curiosité. Le soleil grimpe, et nos pas nous mènent vers Khiva, joyau figé dans le temps, « Ichan-Kala », la cité intérieure. Blottie derrière 2 200 mètres de remparts ocre, percée de quatre portes majestueuses, elle se dévoile comme une ville-musée à ciel ouvert, théâtre de mille et une histoires.

Nous longerons les murailles jusqu’à la porte de l’Ouest — entrée noble dans un rêve d’Orient. À nos pieds, une carte en céramique nous guide à travers ce labyrinthe de merveilles. Premier arrêt : la médersa Mohammed Amin Khan (19^e siècle), aujourd’hui métamorphosée en hôtel. Nous franchiserons le seuil de la cour silencieuse, veillée par le minaret Kalta Minor, colossal inachevé, qui rêvait de devenir le plus haut de tout le monde musulman… mais dont la base seule résiste au temps, fière et massive depuis 1855.

Déjeuner sur une terrasse, bercé par les parfums épicés de la cuisine ouzbèke.

L’après-midi nous entraîne dans l’ombre de la citadelle Konya Ark, où trône encore le silence d’un passé souverain.

Temps de repos à l’hôtel.

Et lorsque le crépuscule caresse les coupoles, la musique s’élève dans la cour d’une ancienne médersa : chants du Khorezm, danses aux gestes ancestraux, éclats de rire… Une soirée envoûtante sous les étoiles.

Dîner au restaurant et nuit à l’hôtel.

Petit-déjeuner à l’hôtel.

Dans la matinée, la journée débutera par la visite de la médersa Mohammed Rakhim Khan (19^e siècle). Derrière ses murs, deux cours s’animent : l’une transformée en musée, l’autre devenue foyer d’artisans. Dans les ruelles pavées, les anciens caravansérails ont troqué les caravanes contre des ateliers d’art : une seconde vie, tout aussi noble.

Nous nous glissons dans un atelier de bois sculpté, où chaque geste donne naissance à des arabesques précieuses.

Le faste revient avec le palais Tash Khaouli (19^e siècle) — ancienne résidence d’été du khan. Trois cours, trois mondes : le harem aux faïences délicates, la cour d’apparat où le silence semble encore porter des décisions politiques, et celle des invités, véritable tableau vivant d’une époque révolue.

Vient ensuite le moment de recueillement au mausolée de Pakhlavan Mahmoud, le protecteur des lieux. Ce poète-lutteur-soufi du 13^e siècle repose sous un dôme recouvert de majolique céleste, hommage vibrant à sa légende.

Déjeuner dans une ancienne médersa reconvertie en restaurant.

Après-midi libre dans Khiva.

En début de soirée, transfert à l’aéroport d’Ourguentch, à 40 minutes de route, pour un vol à 21h35 vers Boukhara.

Arrivée prévue vers 22h30, puis transfert et nuit à l’hôtel.

Petit-déjeuner à l’hôtel puis court trajet en bus pour nous rapprocher du cœur battant de Boukhara, que l’on appelait autrefois « la Sainte Interdite ». Pendant des siècles, les non-musulmans n’osaient même pas s’en approcher. Avec ses 200 médersas et 365 mosquées, elle fut le phare spirituel de l’Asie centrale, la capitale mystique de l’Islam.

Notre périple débute en douceur avec une pépite d’architecture : le mausolée d’Ismaïl Samani (9^e – 10^e siècles.), entièrement fait de briques cuites, à l’élégance presque mathématique. Bâti par le fondateur de la dynastie Samanide, c’est l’un des plus anciens mausolées du monde musulman, tendrement surnommé « la Perle de Boukhara ».

Tout près, un lieu de légende : Tchashma Ayub, le puits de Job. La rumeur raconte que le prophète biblique frappa ici le sol de son bâton et fit jaillir l’eau du désert. Aujourd’hui, un mausolée du 12^e siècle abrite ce miracle devenu musée de l’Eau, clin d’œil au précieux or bleu de l’Ouzbékistan.

À pied, nous rejoignons la mosquée Bolo Khaouz (1712). Le petit minaret à ses côtés (1917) veille discrètement sur les prières quotidiennes.

Déjeuner dans une maison familiale, simple, sincère, chaleureux : l’hospitalité ouzbèke dans toute sa vérité.

L’après-midi, nous grimpons les marches de l’histoire à l’Ark, la citadelle millénaire des émirs de Boukhara. Posée au seuil du désert, l’Ark de Boukhara se dresse comme un vaisseau de pierre échoué dans le temps. Derrière ses hautes murailles, émirs, poètes et savants ont écrit les fastes d’un pouvoir à la fois raffiné et redoutable. Aujourd’hui encore, ses cours silencieuses et ses galeries d’ombre racontent, mieux que les livres, la grandeur oubliée des royaumes d’Asie centrale.

Pour clore cette journée, nous partagerons un moment rare, la visite d’une famille brodeuse, gardienne d’un art transmis de génération en génération. Le maître de maison nous livre les secrets de la soie, des aiguilles et des motifs, lors d’une démonstration privée pleine d’âme et de gestes délicats et d’un dîner.

Nuit à l’hôtel.

Après un petit-déjeuner à l’hôtel, nous découvrirons le magnifique ensemble architectural Poikalian, construit du 12 au 16^e siècle, comprenant la mosquée « Masdjid Kalian », la medersa « Miri Arab » et le plus haut minaret de son temps en Orient.

Après avoir visité le marché couvert du XVIe siècle et sa « coupole marchande » : la Toqi-zargaron dite des bijoutiers, mais il est désormais possible d’y trouver des marchands bien plus diverses.

Au cœur du marché couvert, nous dégustons des infusions d’après les recettes d’Avicienne, célèbre médecin pratiquant la médecine traditionnelle.

Nous poursuivons notre exploration en visitant l’atelier d’un forgeron, réputé pour ses couteaux de Damas et ses lames aux arabesques anciennes. Non loin, le Tchor Minor (« quatre minarets «) décline ses quatre tours couvertes chacune d’un dôme de couleur turquoise…

Nous traversons ensuite Toqi Telpak Furushon, l’ancien marché aux chapeaux, où les étoffes ont laissé place à mille autres trésors. Juste à côté, nous jetons un coup d’œil dans le hammam Bozori Kord, qui accueillait jadis les Boukhariotes pour leur bain hebdomadaire.

Après le déjeuner, au fil de la promenade, nous pousserons les portes de la Mosquée Magokki Attari, construite à l’emplacement d’un temple bouddhiste et zoroastrien, puis traverserons la Toki-sarrafon, coupole marchande réservée aux changeurs.

En fin de journée, à l’ombre des arbres centenaires bordant un grand bassin, nous découvrons le complexe Lyab-i-Khauz, un véritable tableau vivant. Trois bâtiments y dialoguent : la khanaga Nadir Divan Beghi, ancienne auberge des derviches transformée en salle d’exposition, la médersa Nadir Divan Beghi avec ses fascinantes décorations de soleils mongols et d’oiseaux fantastiques, et la médersa Kukeldash, la plus vaste de la ville avec ses 140 cellules.

Le soir venu, nous partons à la rencontre d’un miniaturiste renommé dans son école de peinture et sa fabrique de papier de soie. Il nous partage ses histoires, ses techniques, son amour du détail. Nous découvrons le procédé de fabrication du papier à partir du mûrier, puis la finesse des miniatures. Ce moment privilégié se conclut par un dîner sur place, en compagnie de l’artiste. Transfert et nuit à l’hôtel.

Petit-déjeuner à l’hôtel.

À cinq kilomètres, nous découvrirons Sitora-i-Mokhi-Khossa, le palais d’été du dernier émir. Bâti en 1914. Nous visiterons les salons, le jardin de roses, le bassin, et le harem. Il aurait abrité quarante femmes… Aujourd’hui, c’est un musée du suzani, la broderie locale.

Nous poursuivrons vers un lieu sacré : le mausolée de Bakhouddin Naqshbandi. Soufi vénéré, fondateur d’un grand ordre mystique. L’endroit est vivant, les pèlerins nombreux. L’atmosphère, paisible.

Au retour au cœur de Boukhara, découverte de la médersa Chor Minor. Un petit bijou, avec ses quatre tours bleues. Unique, étrange, presque féerique.

Déjeuner et après-midi libres.

Le soir, cap sur une médersa en fête. Concert de musiques traditionnelles, danses et défilé de mode.

Pour finir en beauté, dîner dans une ancienne maison juive du 19^e siècle, devenue restaurant.

Nuit à l’hôtel.

Ce matin, après le petit-déjeuner à l’hôtel, nous prendrons la route. Cap sur Samarcande, la perle de l’Orient. Au cours de ces 5 heures de route, nous pourrons observer le minaret de Vobkent (12^e siècle).

Nous prendrons la route vers Guijdouvan, ville d’artisans, pour faire un arrêt au marché local.

Puis, visite chez la famille Narzoullayev, potier de père en fils depuis six générations. Monsieur Narzoullayev nous ouvrira ses fours et ses secrets. Démonstration de céramique, et pour les curieux, initiation au dessin sur poterie.

Déjeuner sur place.

L’après-midi, on continue la route. En chemin, arrêt photo à la Sardoba, un ancien réservoir d’eau du 14^e siècle. Un clin d’œil au génie hydraulique des routes de la Soie.

Arrivée à Samarcande en fin de journée, puis installation à l’hôtel.

Le soir, dîner puis promenade de nuit dans Samarcande.

Nuit à l’hôtel.

Après le petit déjeuner à l’hôtel, nous partirons cette fois à la rencontre de Samarcande, ancienne capitale de Tamerlan, joyau d’Asie centrale et carrefour mythique de la Route de la Soie.

Cette ville fut tour à tour détruite, ressuscitée, puis magnifiée. Elle garde dans ses murs la mémoire des empires, et, dans son silence, le souffle des caravanes disparues.

Nous débuterons notre journée sur la place du Réghistan.

Face à nous, un triptyque de médersas qui semble posé là par magie : La médersa Oulougbek, fondée par le prince-astronome au 15^e siècle. La médersa Sher-Dor, célèbre pour ses lions dorés affrontant le soleil et, enfin, la médersa Tilla Kari, littéralement « dorée comme l’or » .

Nous déjeunerons dans un restaurant perché, avec une vue panoramique sur les coupoles turquoise et les toits plats de la ville.

L’après-midi, nous poursuivrons avec la visite de la mosquée Bibi Khanum, immense et solennelle, construite au 15^e siècle par ordre de Tamerlan. Juste en face, nous flânerons dans le marché Siyob, cœur vibrant de Samarcande. Entre les pains chauds en forme de soleil, les montagnes d’épices et les grappes de raisins secs, chaque étal est une invitation à la gourmandise et à l’émerveillement.

En fin d’après-midi, retour à l’hôtel pour un temps de repos.

Le soir venu, nous nous rendrons au théâtre El Merosi, où un spectacle unique nous plongera dans l’histoire textile et culturelle de la région.

Dîner au restaurant à l’issue du spectacle et nuit à l’hôtel.

Petit-déjeuner à l’hôtel.

Puis direction les collines d’Afrasiab, où s’est écrite la toute première histoire de Samarcande, bien avant que Tamerlan ne la façonne à son image. Là se trouve le musée archéologique d’Afrasiab, posé sur les ruines de l’antique cité Sogdienne.

Notre périple nous mènera ensuite à l’un des endroits les plus fascinants de la ville : les vestiges de l’observatoire d’Oulougbek, ce roi-astronome du 14^e siècle, petit-fils de Tamerlan et amoureux des étoiles.

Avec son immense sextant taillé dans la pierre, il a réussi à cartographier plus de 1 000 étoiles, avec une précision si incroyable qu’elle ferait pâlir nos GPS.

Nous déjeunerons ensuite dans un restaurant local. Puis, direction le mausolée Gour Émir, majestueuse tombe de Tamerlan. Son dôme bleu turquoise semble percer le ciel, comme un dernier défi de l’empereur à l’éternité. À quelques pas, nous rendons hommage à sa mémoire devant sa statue, dressée fièrement face à l’histoire.

Dans l’après-midi, nous découvrirons le savoir-faire ancestral de la région à la fabrique de tapis de soie.

Et pour finir cette journée sur une note chaleureuse et conviviale, nous sommes accueillis dans une maison traditionnelle. Là, nous mettons la main à la pâte pour apprendre à préparer le palov, plat emblématique de l’Ouzbékistan, que nous dégusterons ensuite.

Nuit à l’hôtel.

Petit-déjeuner à l’hôtel.

Nous commencerons cette journée par le mausolée de Saint Daniel, à la croisée des croyances, est aujourd’hui un lieu de recueillement pour musulmans, chrétiens et juifs. Un lieu où le silence semble traverser les siècles et rassembler les âmes.

Puis, pour notre ultime visite à Samarcande, nous entrons dans le monde silencieux et fascinant de Chakhi Zinda, littéralement « le Roi vivant ». Autour de son tombeau s’est formée une nécropole somptueuse. Ce n’est pas un cimetière, c’est une procession figée dans la pierre : 44 monuments, dont une vingtaine miraculeusement conservée, couverts de céramique turquoise et d’inscriptions sacrées.

Avant de quitter cette ville mythique, un temps libre permet de flâner dans les ruelles, de faire les derniers achats, ou simplement de s’imprégner une dernière fois de l’aura unique de Samarcande.

Nous partagerons un dernier déjeuner dans cette ville millénaire, avant de prendre la route vers la gare.

L’après-midi, embarquement à bord du TGV ouzbek, direction Tachkent. Deux heures et dix minutes pour traverser les paysages d’Asie centrale.

À notre arrivée à Tachkent, nous retrouvons l’effervescence de la capitale à l’occasion d’un dîner.

Nuit à l’hôtel.

Après le petit-déjeuner à l’hôtel, nous partirons à la découverte de Tachkent, la capitale vibrante de l’Ouzbékistan, à la croisée du passé et du présent.

Notre matinée commencera sur la place Khasti Imam, cœur spirituel de Tachkent.

Là se dressent la madrasa Barak-Khan, joyau d’architecture islamique ; le mausolée de Kaffal Chochiy, poète et saint vénéré ; et la mosquée Tilla Chaykh, où est conservé un Coran ancien, considéré comme l’un des plus vieux du monde.

Juste à côté, le marché Tchor Sou explose de couleurs, de senteurs et de vie. Sous ses coupoles turquoise, tout s’anime : épices, tissus, pains dorés, fruits confits… c’est une invitation à s’immerger dans la vie quotidienne des Ouzbeks.

Après le déjeuner en ville, nous poursuivrons la visite côté ville moderne.

Nous ferons une halte sur la place de l’Indépendance, vaste et solennelle, symbole de la nouvelle république. Puis nous découvrirons la place de Tamerlan, ornée d’une statue imposante du grand conquérant.

Le soir, nous assisterons à un spectacle d’opéra ou de ballet, dans l’un des théâtres emblématiques de Tachkent.

Enfin, pour célébrer ces jours riches en émotions, en rencontres et en découvertes, nous partagerons un dîner dans un restaurant chaleureux de la capitale.

Nuit à l’hôtel.

Avant de refermer le chapitre ouzbek, une ultime visite nous attend : celle d’écrin élégant qui célèbre le savoir-faire des artisans du pays. Broderies, céramiques, bois sculptés, tapis et miniatures y racontent une culture raffinée, profondément enracinée dans ses traditions.

Déjeuner en ville avant le transfert à l’aéroport.

Vol recommandé :
Départ de Tachkent à 13h30
Arrivée à Paris Charles de Gaulle à 18h20 – vol direct HY251 opéré par Uzbekistan Airways