À 15h30, au Stiftung Mozarteum, Großer Saal :
KAMMERKONZERT III – MOZART & SALIERI
Orchestre Philharmonique de Berlin
A venir : Direction musicale
Johanna Pichlmair : Violon
Eva Rabchevska : Violon
Tobias Reifland : Alto
Kyoungmin Park : Alto
Moritz Huemer : Violoncelle
László Gál : Cor
Programme :
– W. A. Mozart : Quintette à vent en mi bémol majeur KV 407 ;
– A. Salieri : Fugue pour quatuor à cordes ;
– W. A. Mozart : Quintette à cordes n° 5 en ré majeur KV 593.
Que n’a-t-on dit sur la relation entre Mozart et Salieri ! Pouchkine le premier imagina une terrible rivalité entre les deux compositeurs, bientôt redoublé par un opéra de Rimski-Korsakov. Mais c’est le film Amadeus de Milos Forman en 1984, qui mit le feu aux poudres, créant deux graves erreurs historiques. La première réside dans le fait que Mozart et Salieri étaient en réalité amis et admiraient la musique, l’un de l’autre. La seconde est sans doute plus importante encore : loin d’être un artiste mineur, Salieri est un immense compositeur du 18e siècle. C’est cette terrible injustice que les musiciens du Philharmonique de Berlin réparent à travers ce beau double programme.
À 19h, à la Haus für Mozart :
PLANET [WANDERER] – BALLET
Damien Jalet : Chorégraphie
Kohei Nawa : Scénographie
Tom Hecker : Musique
Yukiko Yoshimoto : Lumière
Planet [wanderer] signe la rencontre entre deux grands maîtres. D’un côté, le plasticien Kohei Nawa est célèbre pour ses sculptures monumentales. De l’autre, le chorégraphe Damien Jalet vient de triompher au cinéma avec le film Emilia Pérez de Jacques Audiard. Sur une scène recouverte d’un sable noir scintillant, une silhouette surgit, comme sortie des entrailles de la Terre. Elle ondule lentement avant d’être rejointe par d’autres créatures. Les pieds ancrés au sol, leurs corps entravés se plient et se déplient, cherchant à s’en extraire. Leurs ombres flottent dans un clair-obscur, au rythme de la musique futuriste de Tim Hecker. Entre chorégraphie et expérimentation plastique, Planet [wanderer] confronte le corps des danseurs à divers matériaux pour décrire le lien, à la fois viscéral et onirique, entre les humains et leur planète. Un choc visuel et plastique.
À 22h, à la Szene Salzburg :
LATE NIGHT CONCERT
Ensemble de cuivres de l’Orchestre philharmonique de Berlin
A venir Direction musicale
Programme :
– W. Byrd : « La Marche du comte d’Oxford » (arr. Elgar Howarth) ;
– R. Wagner : « Rienzi » Ouverture ;
– J. Dowland : «Book of Song”s »(arr. Olaf Ott), «Praise blindness, eyes», «Come. Ye heavy states of night», «A shepherd in a shade»,«Fine knacks for ladies »;
– W. A. Mozart : « La Reine de la nuit » (arr. Olaf Ott) ;
– Aieta/Piazzolla/Villoldo : « American Tango Suite» (arr. Mogens Andresen) ;
– D. Schostakowitsch : « Suite pour orchestre de variétés » (arr. Mogens Andresen).
Quel beau programme de fête ! Loués mondialement pour leur technique et leur intonation pure, les cuivres de l’Orchestre Philharmonique de Berlin présentent un concert couvrant plus de cinq siècles de musique. Des compositeurs élizabéthains comme Byrd et Dowland aux merveilles de Mozart et Chostakovitch, en passant par le tango de Piazzolla, ce « late night concert » sera l’occasion d’apprécier dans toute sa plénitude les richesses inouïes du répertoire pour magnifiques trompettes, trombones et autres splendides tubas