À 19h, à la Festpielhaus :

CONCERT D’OUVERTURE

Orchestre du Tiroler Festspiele Erl

Asher Fisch : Direction musicale

Programme :

– H. Pfitzner : Trois Préludes de Palestrina

– R. Wagner : Prélude de l’acte I de Parsifal
– C. Debussy : La Mer

Le programme de cette soirée inaugurale propose des juxtapositions thématiques et texturales. Dans les trois préludes de la « légende musicale » Palestrina, du tout aussi méconnu Pfitzner, le post-romantisme s’intercale avec la polyphonie de la Renaissance et les chorals liturgiques. On ne présente plus le morceau inaugural de Parsifal, qui à lui seul, à travers ses nappes et ses strates, annonce la sublime solennité et le climat de rédemption du dernier opus magnus de Wagner. Avec La Mer, l’orchestration touche à la sensorialité dans sa dynamique intrinsèque et ses jeux de lumière, évoquant la peinture impressionniste et l’estampe japonaise.

À 19h, à la Festpielhaus :

PICTURE A DAY LIKE THIS, de G. Benjamin

Orchestre du Tiroler Festspiele Erl

Corinna Niemeyer : Direction musicale

Daniel Jeanneteau : Mise en scène

Marie-Christine Soma : Mise en scène

Xenia Puskarz Thomas : La jeune femme

Mari Eriksmoen : Zabelle

Beate Mordal : L’amoureuse / La compositrice

Paul Figuier : L’amoureux / L’assistant de la compositrice

John Brancy : L’artisan / Le collectionneur

George Benjamin est l’une des figures majeures de la musique d’aujourd’hui, et c’est peu dire que la création de son quatrième opéra au Festival d’Aix-en-Provence, à l’été 2023, a fait l’événement. Avec son fidèle librettiste Martin Crimp, il s’empare du format du conte philosophique, et raconte une histoire universelle et poétique à multiples facettes. Une femme a une journée pour trouver une personne heureuse qui, selon une prophétie, pourra ramener à la vie son nourrisson tout juste décédé. Le défilé de personnages qu’elle croise au gré de son parcours épouse une partition sensible aux époustouflantes textures, dans une énergie tellurique.

À 19h, à la Festpielhaus:

GALA WAGNER

Orchestre du Tiroler Festspiele Erl

Asher Fisch : Direction musicale

Lise Davidsen : Sieglinde

Jonas Kaufmann : Siegmund

René Pape : Hunding

Programme :

– F. Liszt : Les Préludes

– F. Liszt : Mazeppa

– R. Wagner : Acte 1 de La Walkyrie

En bon romantique, Liszt a tenu à pousser la musique instrumentale dans ses retranchements, notamment en la sculptant sur la base de la langue poétique. Les Préludes et Mazeppa, poèmes symphoniques respectivement d’après Lamartine et Hugo, comptent ainsi entre autres innovations, de développer un thème sous de multiples variantes. Cette approche en leitmotiv nourrit de façon vertigineuse la Tétralogie de Wagner, dont La Walkyrie est le deuxième volet. L’acte I dévoile la rencontre de Sieglinde et de Siegmund, suivie d’un amour interdit, déclencheur de l’épopée fantastique entre les humains et les dieux qui continue à faire l’histoire du monde lyrique.