Arrivée libre à Baden-Baden.

Train conseillé : Départ de Paris Gare de l’Est à 10h54 / Arrivée à Strasbourg à 12h39 (ICE n° 9573).

Transfert privé jusqu’à Baden-Baden pour les personnes ayant réservé le train conseillé (1h de trajet).

Dans le film Amadeus, Oscar du meilleur film en 1984, Milos Forman s’approchait de l’énigme du génie de Mozart. Comment un jeune homme léger déployait-il si aisément un génie à ce point transcendant ? Après l’installation à l’hôtel, nous partirons en répétition pour résoudre ce mystère. Sous la direction de leur chef fétiche Yannick Nézet-Séguin, le Chamber Orchestra of Europe s’affronte en effet à deux monuments mozartiens : la célébrissime Symphonie n°40 et le rien moins que mythique Requiem de 1791, sublime témoignage des derniers jours de la vie du compositeur. Toujours affable et disponible, le chef Yannick Nézet-Séguin répondra à vos questions en attendant le concert à la Festspielhaus.

À pied, nous rejoindrons ensuite le mythique Casino de la ville, le plus grand et le plus ancien d’Allemagne. Un charme irrésistible se dégage de cet incroyable établissement construit par Friedrich Weinbrenner. L’actrice Marlène Dietrich disait qu’il était le plus beau casino du monde ! Son jardin d’hiver avec sa coupole en verre et ses salons inspirés des châteaux français constitueront le décor idéal pour un cocktail et un dîner original, avant que les plus joueurs et joueuses d’entre vous ne tentent leur chance au blackjack, au poker ou à la roulette…

Dîner au casino, retour et nuit à votre hôtel.

Petit déjeuner à votre hôtel.

Baden-Baden est une étape enchanteresse. Les Romains lui donnent le nom d’Aquae en raison des sources thermales situées à l’emplacement de l’actuelle place du Marché (on peut aujourd’hui visiter les vestiges des premiers bains antiques). Depuis la fin du 18^e siècle jusqu’au début du 20^e, c’est l’âge d’or. Le splendide casino ouvre en 1838 et toute l’Europe y afflue en été, offrant à la ville allemande une vie incomparable. Depuis l’adorable vieille ville, perchée sur une colline, on jouit d’un magnifique panorama sur la vallée du Rhin, et quand il fait beau, on aperçoit la ligne bleue des Vosges. Près de la rivière Oos en contrebas, se déploie la ville Belle-Époque et ses superbes maisons résidentielles. Notre guide francophone vous présentera toutes les splendeurs de la ville.

Déjeuner et après-midi libre.

Que vous préfériez vous reposer et profiter d’un programme bien-être ou approfondir votre visite de la ville, vous n’aurez que l’embarras du choix pour les activités. Le magnifique musée Frieder Burda par exemple, conçu par l’architecte américain Richard Meier, abrite une superbe collection d’art moderne des 20^e et 21^e siècles. À l’affiche, l’expressionnisme abstrait de Richard Pousette-Dart s’y déploie avec éloquence. Par ailleurs, Baden-Baden ne pouvait manquer d’honorer l’un de ses enfants chéris : Johannes Brahms. Depuis 1967, un musée reconstitue la maison du compositeur allemand et notamment le Salon Bleu dans lequel il composa ses deux premières symphonies. Le Musée Fabergé est enfin une merveilleuse curiosité à découvrir. Près de 700 pièces du célèbre bijoutier russe sont exposées et notamment ses célèbres œufs de Pâques impériaux réalisés pour la famille du tsar.

Le soir, nous nous dirigerons vers la superbe salle de la Festspielhaus, l’une des plus réputées d’Europe. Sous la direction de Nézet-Séguin, le Chamber Orchestra of Europe et le RIAS Kammerchör (Chœur de chambre de la RIAS) interpréteront les deux chefs-d’œuvre répétés la veille.

À 20h, à la Festspielhaus :

REQUIEM, de W. A. Mozart

Chamber Orchestra of Europe
Chœur de chambre de la RIAS
Yannick Nézet-Séguin : Direction musicale

Programme :

– W. A. Mozart : Symphonie n°40
– W. A. Mozart : Requiem en ré mineur, KV 626

En juin 1788, toute la famille Mozart se voit contrainte de déménager pour s’installer dans un appartement moins coûteux dans la périphérie de Vienne. Pire encore, le 29 juin de la même année, leur fille Theresa mourut à l’âge de seulement six mois. Et cependant, la Symphonie n°40 ne porte guère les traces de tourments autobiographiques. L’agitation passionnée de ses deux mouvements extrêmes, le raffinement suprême de l’Andante ou encore l’élan farouche et sombre du Menuetto évoquent l’accomplissement d’une vie entière à écrire des symphonies. Quant au Requiem, les circonstances de sa composition restent mystérieuses. Commandée par le Comte Walsegg pour rendre hommage à sa jeune épouse décédée quelques mois plus tôt, l’œuvre est restée inachevée à la disparition de Mozart le 5 décembre 1791. À l’initiative de l’épouse du compositeur, Constanze, le Requiem sera terminé par Joseph Eybler – qui abandonnera devant l’ampleur de la tâche après avoir orchestré le Dies irae – et Franz-Xaver Süssmayr, assistant de Mozart, qui, en quelques semaines, finira l’orchestration, complétera le Lacrimosa et créera de toute pièce le Sanctus, le Benedictus et l’Agnus dei ; le tout en imitant l’écriture de son maître, afin de ne pas éveiller les soupçons du Comte Walsegg ! Quelle que soit la proportion de ce que l’on doit à Mozart dans cette œuvre, le Requiem reste un monument universel de l’histoire de l’humanité. Dîner en compagnie de musiciens du Chamber Orchestra of Europe et de Yannick Nézet-Séguin à l’issue du concert (sous réserve de disponibilité du chef d’Orchestre).

À l’issue du concert, nous dînerons au restaurant AIDA, établissement authentique et sophistiqué situé dans la Festspielhaus. Son parquet, son plafond orné de stucs, ses miroirs aux murs et son imposant lustre en cristal vous plongerons dans la Belle Epoque pour un véritable voyage culinaire.

Retour et nuit à votre hôtel.

Petit-déjeuner à votre hôtel.

Transfert privé vers la Forêt noire.

La Forêt Noire est une terre de légendes. Baden-Baden est entourée de douces collines et de vignobles. On y retrouve bien sûr les beaux arbres et plantes des bois européens, mais l’ensoleillement aidant, des roseraies, des séquoias et des fleurs exotiques. Rien n’est plus agréable que de se balader le long de la Lichtentaler Allee qui regroupe les espèces les plus rares dans un environnement verdoyant. C’est ce paradis floral que nous vous invitons à découvrir au cours d’une randonnée, ponctuée d’innombrables anecdotes et légendes. C’est dans ce cadre chic et luxuriant que vous profiterez d’une pause gourmande rehaussée de surprises.

Retour à l’hôtel vers midi.

Après un déjeuner libre et une après-midi libre, place au deuxième concert du Chamber Orchestra of Europe.

À 18h, à la Festspielhaus :

YANNICK NÉZET-SÉGUIN ET SES AMIS

Yannick Nézet-Séguin : Direction musicale

Solistes du Chamber Orchestra of Europe
Solistes du Chœur de chambre de la RIAS

Programme :

– R. Schumann : Quatuor pour piano, violon, alto et violoncelle en mi bémol majeur, op. 47
– W. A. Mozart : Airs

Écrit durant une période où Schumann se concentra quasi exclusivement sur la musique de chambre (entre juin 1842 et janvier 1843), le Quatuor avec piano est l’un des suprêmes chefs-d’œuvre de cette formation originale qui mêle le frémissement des cordes aux harmonies fluides du piano. Le Quatuor ne se contente pas de séduire par sa beauté sonore, il témoigne également de la maîtrise de Schumann dans l’art de conjuguer lyrisme, profondeur et innovation formelle, faisant de cette composition un pilier incontournable du répertoire romantique. En seconde partie, Yannick Nézet-Séguin dirigera un délicieux bouquet d’airs tirés des opéras de Mozart. Ces pages sublimes, empreintes de grâce et d’émotion, viendront compléter cette soirée placée sous le signe de la virtuosité et de l’élégance musicale.

À l’issue du concert, dîner au restaurant étoilé Le Jardin de France, installé dans le bâtiment historique du Stahlbad, un ancien hôtel thermal du 19^e. Sophie et Stéphan Bernhard, les propriétaires de l’établissement, sont engagés à offrir une expérience culinaire de haute qualité, entre plats classiques et revisités avec des ingrédients de saison. Une véritable cuisine du cœur qui saura ravir les épicuriens !

Retour et nuit à votre hôtel.

Petit-déjeuner à votre hôtel.

La matinée commencera en musique, avec la répétition qui comprend les deux œuvres du soir.

Départ ensuite vers les collines environnantes de Baden-Baden, où mûrissent les raisins des admirables vignobles de la Forêt Noire. Le domaine et le Château de Neuweier sont la propriété de la famille Schultze depuis 2012. Abritant un terroir de tout premier ordre, Robert Schärtle concocte des crus d’exception, qu’il prolonge avec le chef Jan Hoffmann dans son établissement gastronomique. Impossible de résister au charme de ce déjeuner et à son restaurant doté d’une vue magnifique sur le vignoble.

Le soir, le Chamber Orchestra of Europe présentera son troisième et dernier concert dévolu à Mozart.

À 17h, à la Festspielhaus :

GRANDE MESSE EN UT MINEUR, de W. A. Mozart

Chamber Orchestra of Europe
Chœur de chambre de la RIAS
Yannick Nézet-Séguin : Direction musicale

Programme :

– W. A. Mozart : Symphonie n°41 en do majeur, KV 551
– W. A. Mozart : « Symphonie de Jupiter »
– W. A. Mozart : Grande Messe en ut mineur, KV 427

Comme souvent, le sous-titre Jupiter de la Symphonie n°41 vient d’un impresario soucieux de tirer la rentabilité de l’audition posthume de l’œuvre auprès du public. Ce surnom témoigne cependant de l’aspect imposant et majestueux de la musique. Contrepoint, recherche harmonique, utilisation combinée de la forme sonate et du rondo, cette dernière symphonie est la démonstration brillante de l’expérience de l’écriture orchestrale acquise par ce Mozart trentenaire et en pleine possession de ses moyens créatifs. En 1783, soit cinq ans auparavant, le compositeur rendait déjà hommage aux grands maîtres du passé dans sa Messe en ut mineur dite “ “Grande messe inachevée”. Dès son arrivée à Vienne, Mozart assiste aux sessions musicales hebdomadaires du baron Van Swieten, qui possédait des manuscrits de Bach et Händel. Avec ferveur, le compositeur étudie ses grands aînés baroques, et c’est ainsi que la Messe en reproduit les très vastes dimensions, l’utilisation virtuose du contrepoint et de la fugue, l’alternance entre airs solistes et grandes forces chorales comme dans la Passion selon Saint-Matthieu et le Messie. Dès les premières du Kyrie, un constat s’impose : jamais la musique de Mozart n’avait sonné de façon aussi sombre et grandiose. Un concert final comme une apothéose !

À l’issue du concert, dîner convivial dans un restaurant haut de gamme de notre sélection.

Retour et nuit à votre hôtel.

Petit-déjeuner à votre hôtel.

Départ libre de Baden-Baden.

Transfert privé jusqu’à la gare de Strasbourg pour les personnes ayant réservé le train conseillé (1h de trajet).
Train retour conseillé : Départ de Strasbourg à 10h46 / Arrivée à Paris Gare de l’Est à 12h31 (TGV INOUI n° 9576).