En fin de journée, à la Wiener Staatsoper :

DON PASQUALE, de G. Donizetti

Francesco Ivan Ciampa : Direction musicale

Irina Brook : Mise en scène

Pretty Yende : Norina

Nicola Alaimo : Don Pasquale

Dmitry Korchak : Ernesto

Stefan Astakhov :  Malatesta

Voici un spectacle irrésistible ! Depuis sa première apparition en 2015, le Don Pasquale mis en scène par Irina Brook revient régulièrement réjouir le public de l’Opéra de Vienne. L’ouvrage de Donizetti est tout d’abord un modèle de comédie lyrique. Menant l’intrigue à un tempo d’enfer, le compositeur italien brosse une galerie de personnages des plus réjouissantes, allant du vieux barbon Don Pasquale au couple d’amoureux Ernesto et Norina. Pour cette reprise, on pourra compter sur l’abattage vocal et dramatique de Nicola Alaimo, littéralement impayable en Don Pasquale, et sur la suavité (toujours teintée de malice) de Dmitri Korchak et de la délicieuse Pretty Yende en héros juvéniles. Et puis, il y a la mise en scène d’Irina Brook, qui réussit ici d’incroyables gags burlesques dans une soirée qui ne connaît aucun temps mort. Irrésistible et désopilant !

Puccini tomba littéralement amoureux de l’histoire de cette jeune Japonaise de quinze ans, victime d’un mariage de pacotille avec un lieutenant américain, au point d’étudier avec enthousiasme les coutumes comme la langue du Pays du Soleil Levant. L’opéra connut un premier échec pour sa création en 1904, avant d’obtenir, l’année suivante, un succès retentissant jamais démenti depuis. Sommet de tension dramatique mais également bouleversant portrait d’une jeune femme, Madame Butterfly est l’un des piliers les plus populaires de tout le répertoire lyrique. La figure de Cio-Cio-San – un rôle écrasant sur scène, pendant presque toute la durée de l’opéra – sera ici interprétée par Ermonela Jaho. Marchant sur les traces de plus grandes (Maria Callas, Leontyne Price…), l’immense soprano albanaise se consume sur scène avec un art et un abandon suprêmes. On se réjouit également de retrouver la magnifique mise en scène du regretté Anthony Minghella (réalisateur oscarisé du film Le Patient anglais qui signait ici sa première et dernière mise en scène lyrique), associant modernité scénographique et tradition du bunraku japonais. Dans la fosse, l’italien Marco Armiliato est le chef idéal pour porter et soutenir une grande distribution vocale.

En fin de journée, à la Wiener Staatsoper :

MADAME BUTTERFLY, de G. Puccini

Marco Armiliato : Direction musicale

Anthony Minghella : Mise en scène

Ermonela Jaho : Cio-Cio-San

Stephanie Maitland : Suzuki

Saimir Pirgu : Pinkerton

Attila Mokus : Sharpless

Puccini tomba littéralement amoureux de l’histoire de cette jeune Japonaise de quinze ans, victime d’un mariage de pacotille avec un lieutenant américain, au point d’étudier avec enthousiasme les coutumes comme la langue du Pays du Soleil Levant. L’opéra connut un premier échec pour sa création en 1904, avant d’obtenir, l’année suivante, un succès retentissant jamais démenti depuis. Sommet de tension dramatique mais également bouleversant portrait d’une jeune femme, Madame Butterfly est l’un des piliers les plus populaires de tout le répertoire lyrique. La figure de Cio-Cio-San – un rôle écrasant sur scène, pendant presque toute la durée de l’opéra – sera ici interprétée par Ermonela Jaho. Marchant sur les traces de plus grandes (Maria Callas, Leontyne Price…), l’immense soprano albanaise se consume sur scène avec un art et un abandon suprêmes. On se réjouit également de retrouver la magnifique mise en scène du regretté Anthony Minghella (réalisateur oscarisé du film Le Patient anglais qui signait ici sa première et dernière mise en scène lyrique), associant modernité scénographique et tradition du bunraku japonais. Dans la fosse, l’italien Marco Armiliato est le chef idéal pour porter et soutenir une grande distribution vocale.

En fin de journée, à la Wiener Staatsoper :

NABUCCO, de G. Verdi

Marco Armiliato : Direction musicale

Günter Krämer : Mise en scène

Anna Netrebko : Abigaïlle

Amartuvshin Enkhbat : Nabucco

Ivan Magrì : Ismaël

Alexander Vinogradov : Zaccaria

Monika Bohinec : Fenena

Nabucco marque une étape majeure dans la carrière de Verdi. Créé à la Scala en 1842, il s’agit du premier grand succès du compositeur italien. Situé à l’époque biblique à Jérusalem et à Babylone, Nabucco traite du destin de deux peuples et cultures, mais aussi de la folie du pouvoir. Verdi réussit d’admirables tableaux, comme le célèbre chœur « Va pensiero » chanté par les Hébreux emprisonnés, et scènes théâtrales intenses, pleines de drame et de passion. Cette production viennoise, confiée à Günther Krämer, accentue la dimension politique (et ses saisissants échos contemporains) de l’opéra. Le grand chef italien Marco Armiliato dirige une distribution vocale de choix, avec notamment le Nabucco de l’impressionnant baryton mongol Amartuvshin Enkhbat. Mais nous n’aurons bien sûr qu’yeux de Chimène pour Anna Netrebko, qui nous promet une Abigaille démesurée digne de la légende de la soprano russe.