La Fugue | Créateur de voyages et compositeur d’événementsBayreuth - La Fugue | Créateur de voyages et compositeur d’événements

Le programme

                                                                                                                                                                                                                                                    
L'Or du Rhin, de R. Wagner
Mardi 4 août 2026

La Walkyrie, de R. Wagner
Mercredi 5 août 2026

Spectacle optionnel — Le Hollandais Volant, de R. Wagner
Jeudi 6 août 2026

Siegfried, de R. Wagner
Vendredi 7 août 2026

Spectacle optionnel — Rienzi, le dernier des Tribuns, de R. Wagner
Samedi 8 août 2026

Le Crépuscule des Dieux, de R. Wagner
Dimanche 9 août 2026

Spectacle optionnel — Parsifal, de R. Wagner
Lundi 10 août 2026

LE RING — TÉTRALOGIE DE RICHARD WAGNER

Le Ring de Wagner est un monolithe de l’histoire de la musique. Cette fabuleuse épopée en quatre parties a occupé près d’une vingtaine d’années de la vie de Wagner. Durant une quinzaine d’heures (réparties en quatre soirées), le compositeur allemand puise aux sources de la mythologie germanique pour créer un spectacle d’art total, fusion miraculeuse entre théâtre et musique. Il fallait bien créer un Palais des fêtes spécial à Bayreuth pour accueillir pareil monument !

Le Ring (dit L’Anneau des Nibelungen) est un monument de l’histoire de l’humanité. S’inspirant de vieilles légendes germaniques, Richard Wagner signe un geste de musique unique : 4 opéras consécutifs (un prologue suivi de trois journées) qui forment un tout d’une vingtaine d’heures. Pourtant, près de vingt ans séparent le premier ouvrage du dernier. Composé en 1854, l’Or du Rhin n’a musicalement rien à voir avec le langage du Crépuscule des Dieux. Néanmoins, Wagner assemble ses ouvrages par l’emploi de fameux « leitmotivs » et un réseau dense de significations et de thématiques en échos. Si les morceaux de bravoure abondent en musique, de ceux qu’on attend le cœur battant quand on connaît le cycle (citons rien que pour le plaisir : le prélude de l’Or du Rhin, la chevauchée des Walkyries, les murmures de la forêt, le réveil de Brünnhilde et tant d’autres moments magiques…), la Tétralogie s’appuie également sur un livret remarquable. À chaque époque, les metteurs en scène ont su rapprocher le geste wagnérien de notre époque : Wieland Wagner dans les années 1950, Patrice Chéreau au milieu des années 1970 et plus récemment l’allemand Frank Castorf et l’autrichien Valentin Schwarz. C’est précisément cette richesse scénographique incroyable que le Festival de Bayreuth choisit de mettre en valeur pour célébrer ses 150 ans d’existence. Guidée par Marcus Lobbes, l’intelligence artificielle fournira décors et visions tirés de ce riche passé opératique. Le chef Christian Thielemann nous explique : « Les décors, choisis par l’IA, seront différents à chaque représentation, et au sein d’un même acte, nous aurons des décors issus de différentes mises en scène ». Pensé comme une étonnante rétrospective, ce Ring promet ainsi des visions tour à tour familières et sidérantes, portées par l’élite du chant wagnérien : Michael Volle (Wotan), Camilla Nylund (Brünnhilde), Elza van den Heever (Sieglinde) ou encore Klaus Florian Vogt (Loge, Siegmund, Siegfried).

MARDI 4 AOÛT 2026

À 18h, au Festspielhaus :

L’OR DU RHIN, de R. Wagner

Orchestre du Festival de Bayreuth
Christian Thielemann	Direction musicale
Marcus Lobbes	Mise en scène

Michael Volle	Wotan
Alexander Grassauer	Donner
Klaus Florian Vogt	Loge
Anna Kissjudit	Fricka
Evelin Novak	Freia
Christa Mayer	Erda
Gerhard Siegel	Mime
Mika Kares	Fasolt
Peter Rose	Fafner
Katharina Konradi	Woglinde
Natalia Skrycka	Wellgunde
Marie-Henriette Reinhold	Flosshilde

Des quatre œuvres qui composent La Tétralogie, L’Or du Rhin est certainement celui qui se rapproche le plus du conte. Nous sommes ici dans l’univers des Dieux et des mythes germaniques. Composé en 1854, le style de l’opéra n’a rien à voir avec celui du Crépuscule des Dieux, écrit 20 ans plus tard. Et pourtant, que de scènes sublimes, depuis le Prélude en mi bémol majeur symbolisant le Rhin, à la scène de la forge ou l’entrée des Dieux au Walhalla ! Ce premier volet profitera des visions féériques proposées par les metteurs en scène de l’histoire du Festival de Bayreuth. L’intelligence artificielle générera d’inoubliables projections et visions au diapason de la direction d’orchestre de Christian Thielemann, impérial chef wagnérien. Dans les rôles-titres de L’Or du Rhin, on retrouve l’immense Wotan de Michael Volle, le Loge de Klaus Florian Vogt ou encore la formidable Erda de Christa Mayer.

MERCREDI 5 AOÛT 2026

À 16h, au Festspielhaus :

LA WALKYRIE, de R. Wagner

Orchestre du Festival de Bayreuth
Christian Thielemann	Direction musicale
Marcus Lobbes	Mise en scène

Klaus Florian Vogt	Siegmund
Mika Kares	Hunding
Michael Volle	Wotan
Elza van den Heever	Sieglinde
Camilla Nylund	Brünnhilde
Anna Kissjudit	Fricka

L’Or du Rhin et La Walkyrie sont les seuls opéras de la Tétralogie à avoir été créés avant l’ouverture du Festival de Bayreuth en 1876. Dès ce premier volet (L’Or du Rhin n’étant qu’un « prologue »), l’écriture de Wagner évolue : nous quittons le strict monde des Dieux pour entrer dans l’univers des hommes. Ici, l’amour tragique et incestueux bouscule les passions. Parmi les grands moments de la partition, on pourra compter sur le majestueux Wotan de Michael Volle, l’émouvante Brünnhilde de Camilla Nylund dans la bouleversante scène des adieux de Wotan à sa fille suivie de l’Incantation du Feu. Héros du chant germanique, Klaus Florian Vogt est un interprète unique en Siegmund. Dans la fosse, Christian Thielemann est le digne héritier des grands chefs wagnériens de Bayreuth.

JEUDI 6 AOÛT 2026 — SPECTACLE OPTIONNEL

À 18h, au Festspielhaus :

LE HOLLANDAIS VOLANT, de R. Wagner

Orchestre et chœur du Festival de Bayreuth
Oksana Lyniv	Direction musicale
Dmitri Tcherniakov	Mise en scène

Mika Kares	Daland
Elisabeth Teige	Senta
Benjamin Bruns	Erik
Nadine Weissmann	Mary
Nicholas Brownlee	Le Hollandais

C’est le spectacle qui avait signé le retour en force du Festival de Bayreuth après la crise du Covid tant il avait séduit. De fait, Dmitri Tcherniakov déploie ici l’une de ses plus belles mises en scène, dans laquelle, comme toujours chez lui, une troublante dimension psychanalytique prolonge les enjeux naturels de l’ouvrage. Nous sommes ici dans un village portuaire nordique : le destin du Hollandais volant s’y scellera pour notre plus grand éblouissement. En 2021, l’autre événement de ce Vaisseau Fantôme était également la présence dans la fosse de la toute première femme invitée à Bayreuth (rappelons tout de même que le Festival a été créé en 1876 !) en la personne d’Oksana Kyniv. Très loin des jugements stéréotypés liés à son genre, la cheffe d’orchestre avait tout simplement émerveillé par sa direction volcanique, comme un grand fleuve ardent de passion wagnérienne. Le duo mise en scène/direction est ici reconduit avec une toute nouvelle distribution : Mika Kares en Daland, Nicholas Brownlee en Hollandais.

VENDREDI 7 AOÛT 2026

À 16h, au Festspielhaus :

SIEGFRIED, de R. Wagner

Orchestre du Festival de Bayreuth
Christian Thielemann	Direction musicale
Marcus Lobbes	Mise en scène

Klaus Florian Vogt	Siegfried
Gerhard Siegel	Mime
Michael Volle	Der Wanderer
Peter Rose	Fafner
Christa Mayer	Erda
Camilla Nylund	Brünnhilde
Victoria Randem	Waldvogel

Troisième volet du Ring, Siegfried constitue le centre absolu de la saga. C’est d’ailleurs avec l’écriture du livret de celui-ci que tout commença pour Wagner en 1848. Musicalement, le Chant de la forge et les célèbres Murmures de la forêt comptent parmi les plus beaux moments de la Tétralogie. Pourtant, l’ouvrage connut une genèse extrêmement complexe. La composition débute en effet en 1856, mais à la suite de difficultés dans sa vie personnelle (entre temps il aura écrit Tristan et Isolde), Wagner laisse passer sept ans pour achever l’opéra. L’évolution du langage musical est considérable : le livret multiplie les scènes intimes à deux personnages, porté par le flux d’un orchestre aux dimensions cosmiques. Siegfried sera créé le 16 août 1876, durant le tout premier Festival de Bayreuth.

SAMEDI 8 août 2026 — SPECTACLE OPTIONNEL

À 16 h, au Festspielhaus :

RIENZI, LE DERNIER DES TRIBUNS, de R. Wagner

Nathalie Stutzmann	Direction musicale
Alexandra Szemerédy	Mise en scène
Magdolna Parditka	Mise en scène

Andreas Schager	Cola Rienzi
Gabriela Scherer	Irene
Andreas Bauer Kanabas	Steffano Colonna
Jennifer Holloway	Adriano
Michael Nagy	Paolo Orsini
Matthias Stier	Baroncelli
Michael Kupfer-Radecky	Cecco del Vecchio

Attention, événement ! Triomphalement créé en 1842 à Dresde, Rienzi est un opéra de jeunesse de Wagner. Si le compositeur allemand le différenciait de ses œuvres de maturité et, de fait, ne souhaitait pas le représenter à Bayreuth, l’ouvrage avait déjà été donné dans une production hors les murs du Festspielhaus en 2013, à l’occasion du Bicentenaire de Wagner. Magnifiquement romantique, Rienzi revient dans la grande salle du Festival avec une nouvelle production confiée aux bons soins de Magdolna Parditka et Alexandra Szemerédy, autrices de remarquables mises en scène wagnériennes à Budapest. Dans le rôle-titre, Andreas Schager possède toute la vaillance requise, mais on gardera une oreille particulière pour Nathalie Stutzmann, qui avait si brillamment réussi ses débuts à Bayreuth dans Tannhäuser. La cheffe française renoue avec l’histoire en dirigeant cet opéra d’une surprenante et brûlante actualité.

DIMANCHE 9 AOÛT 2026

À 16h, au Festspielhaus :

LE CRÉPUSCULE DES DIEUX, de R. Wagner

Orchestre et chœur du Festival de Bayreuth
Christian Thielemann	Direction musicale
Marcus Lobbes	Mise en scène

Klaus Florian Vogt	Siegfried
Michael Kupfer-Radecky	Gunther
Mika Kares	Hagen
Camilla Nylund	Brünnhilde
Christa Mayer	Waltraute
Katharina Konradi	Woglinde
Natalia Skrycka	Wellgunde
Marie-Henriette Reinhold	Flosshilde

Aboutissement de La Tétralogie, Le Crépuscule des Dieux a connu au moins trois fins différentes. Wagner hésita, semble-t-il, sur le sens philosophique à apporter à la conclusion de son Ring, suivant qu’il prolonge une philosophie bouddhiste ou schöpenhauerienne. Créé le 17 août 1876, Le Crépuscule des Dieux montre tous les moyens vus et entendus dans les trois précédents volets à leurs sommets. Nul doute que la proposition de l’intelligence artificielle et la vision orchestrale du chef Christian Thielemann ne déploient dans ce dernier opus une forme d’accomplissement dramatique et musical. Parmi les chanteurs de cette ultime journée, on retrouve notamment Klaus Florian Vogt, Michael Kupfer-Radecky, Mika Kares, Camilla Nylund et Christa Mayer.

LUNDI 10 AOÛT 2026 — SPECTACLE OPTIONNEL

À 16 h, au Festspielhaus :

PARSIFAL, de R. Wagner

Orchestre et chœur du Festival de Bayreuth
Pablo Heras Casado	Direction musicale
Jay Scheib	Mise en scène

Michael Volle	Amfortas
Georg Zeppenfeld	Gurnemanz
Andreas Schager	Parsifal
Jordan Shanahan	Klingsor
Miina-Liisa Värelä	Kundry
Evelin Novak	1^re fille-fleur de Klingsor
Catalina Bertucci	2^e fille-fleur de Klingsor
Natalia Skrycka	3^e fille-fleur de Klingsor
Victoria Randem	4^e fille-fleur de Klingsor
Lavinia Dames	5^e fille-fleur de Klingsor
Marie-Henriette Reinhold	6^e fille-fleur de Klingsor

Voilà un spectacle déjà entré dans la légende ! Durant les précédentes éditions de Bayreuth, tout le monde ne parlait que de lui et notamment des… lunettes 3D distribuées au public à l’entrée du théâtre. Cet ajout technologique (le spectacle peut être suivi parfaitement sans) ne doit cependant pas servir de voile à la pertinence et la puissance de la vision du metteur en scène de Jay Scheib. Ici, le rituel imaginé par Richard Wagner pour son dernier opéra possède toute la magie et le mysticisme requis, et ce n’est pas la direction du chef espagnol Pablo Heras Casado qui en amoindrira la dimension visionnaire. Créé et imaginé pour Bayreuth, Parsifal résonne et se déploie comme nulle part ailleurs dans l’écrin du théâtre conçu expressément pour lui. Les voix réunies ce soir sont merveilleuses : Andreas Schager est un « chaste fol » au timbre d’airain, Michael Volle un Amfortas ample et Miina-Lisa Värelä une Kundry idéale.

Votre hébergement au choix

Hotel Rheingold ****

L’Hotel Rheingold vous accueille au cœur de Bayreuth, à seulement 300 mètres de la place Marktplatz. Il vous propose un hébergement confortable et une décoration classique.

GOLDENER ANKER ****

Hôtel de tradition du centre historique de Bayreuth, le Goldener Anker accueillit jadis Anton Bruckner ; cet établissement est l’adresse idéale des amoureux du style wagnérien. Plein de charme, il développe des valeurs d’authenticité et de service.

Prix par personne

Forfait en chambre double à l'hotel rheingold

6 300 € par personne

Le prix de ce voyage comprend : l’hébergement en chambre double avec petit déjeuner pour 6 nuits • la taxe de séjour • les places de spectacle en catégorie A1 ou A2 pour Le Ring • une participation au mécénat au profit du Festival de Bayreuth contribuant d’une façon très significative à la préservation de la Maison du Festival • l’assistance rapatriement.

Le prix de ce voyage ne comprend pas : les spectacles optionnels • les extras • le transport • les transferts aéroport.

Séjour individuel.