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Entre Salzbourg et Mozart, c’est une histoire d’amour et de passions. Certes, le compositeur autrichien voulut fuir sa ville natale dès la sortie de l’adolescence, en raison notamment de l’influence du prince-archevêque de la cité qui n’appréciait guère sa musique. Mais la présence du génial Mozart est partout dans cette magnifique ville alpine. De la maison au n°9 de la Getreidegasse où un enfant prénommé Wolfgang Amadeus vit le jour et éblouit le monde jusqu’à ses 17 ans, à la Salle des Conférences de la sublime Residenz où un Mozart âgé de 5 ou 6 ans donna ses premiers récitals, jusqu’aux grandes orgues de l’Abbaye Saint-Pierre, le compositeur a laissé une trace inoubliable dans cette cité aux mille trésors baroques. Et ce n’est pas les Mozartkugeln, ces délicieux bonbons en forme de boule à base de pistache, pâte d’amante et praliné à l’effigie du compositeur qui confirmeront un quelconque oubli de la ville à son héros…
À Salzbourg, la musique de Mozart est ainsi chez elle. Directrice artistique du Festival de Pentecôte depuis 2012, Cecilia Bartoli met à l’honneur cette année l’œuvre du compositeur autrichien. Contre toute attente, c’est la première fois que la légendaire chanteuse romaine consacre toute une édition à l’auteur des Noces de Figaro ! Festival de Pentecôte oblige, l’affiche est exceptionnelle : la Messe en Do mineur, un récital d’András Schiff, « La Folle journée » avec des airs extraits des Nozze di Figaro, de Così fan tutte et de Don Giovanni, une Clémence de Titus mise en scène par Robert Carsen, ainsi qu’une soirée de gala pour célébrer les 50 ans de Plácido Domingo à Salzbourg. Viva Mozart !