Fugues musicales
À partir de 3 250 € par personne
Berlin possède une histoire fascinante. On ira admirer le mythique buste de Néfertiti au Neues Museum ou les merveilles archéologiques du Pergamon. Avec ses intérieurs richement ornés, le Château de Charlottenburg est une splendeur baroque, tout comme la Porte de Brandebourg, érigée à la fin du dix-huitième siècle, qui ouvre l’avenue Unter den Linden. Il existe également tant de lieux à visiter pour ceux que le vingtième siècle passionne : le Reichstag, les souterrains de la cité ou encore les vestiges du Mur de Berlin…
Nous vous invitons à un séjour vraiment exceptionnel. La Deutsche Oper présente en effet la Tétralogie de Wagner, en quatre soirées consécutives : L’Or du Rhin, La Walkyrie, Siegfried et Le Crépuscule des dieux. Cette expérience passionnante, qu’il faut faire au moins une fois dans sa vie, est proposée dans la remarquable mise en scène de Stefan Herheim. L’opéra de Berlin possède une longue réputation wagnérienne sous la baguette de son directeur Donald Runnicles. A la manière d’un “Bayreuth d’hiver”, les chanteurs réunis ici (Derek Walton, Ricarda Merbeth, Clay Hilley…) sont des interprètes majeurs du compositeur allemand. Quelle expérience ! Le chef d’œuvre de Wagner donné dans des conditions idéales !
Lauréat de plusieurs prix internationaux, le norvégien Stefan Herheim est l’un des metteurs en scène les plus importants d’aujourd’hui : dans son travail, il mêle avec brio événements historiques et éléments biographiques de la vie des compositeurs. Après son célèbre Parsifal au Festival de Bayreuth, Herheim imagine un Ring placé sous le signe de l’errance de Richard Wagner. Eternel voyageur, le compositeur allemand vécut longtemps en exil et ne trouva que dans la musique (le Théâtre de Bayreuth restant l’exemple le plus éloquent) un foyer pérenne. A partir de cette métaphore qu’il élargit à la situation géopolitique actuelle, Herheim brosse un spectacle d’une richesse étourdissante : au cours des quatre soirées se dessine une communauté, qui occupera, jusqu’au foyer, tout l’espace de la Deutsche Oper.
Directeur de l’institution berlinoise depuis 2007, le chef Donald Runnicles promet une lecture musicale aussi ardente qu’engagée. Vive la musique de Wagner !